Après la pose du buste au siège de New Sotem précédée par la projection du documentaire retraçant les circonstances dans lesquelles l’ADG Mushamuka a été assassiné, l’assistance a effectué une ronde dans les différents sites où New Sotem a réalisé les travaux. Notamment au stade municipal Jean Kembo à Matete, au gymnase de tennis de table et handball au complexe sportif tata Raphaël, au stade municipal Pierre Bonga Bonga à Barumbu et complexe omnisports stade des Martyrs. Ici, l’ingénieur responsable du projet a expliqué que la mission confiée à son entreprise était celle de réaliser les réseaux voiries urbaines, avec six (6) sous-points :
1. Gérer les déchets solides;
2. Construire deux forages;
3 Fournir l’Électricité (3 groupes de 1250 KVA chacun) dans différents bâtiments construits au stade. Éclairer le site avec les lampadaires automatiques;
4. Connecter les différents bâtiments avec la voirie;
5. Construire le collecteur d’eau de 900 m allant du stade des Martyrs au point Gaby (volet assainissement);
6. Construire le pont qui donne à l’entrée 10 du stade pour l’accès aux véhicules des équipes. A l’occasion, il a été précisé que ces travaux (en cours comme les précédents) sont réalisés sous pré-financement de l’entreprise New Sotem grâce aux prêts obtenus des différentes banques.
Récit de l’assassinat de l’ADG Mushamuka
Dimanche 02 mai 2022 aux petites heures de la matinée. La nouvelle tombe comme un coup de tonnerre. L’ingénieur Patrick Mushamuka, ADG de New sotem, n’est plus. Plusieurs sources rapportent son assassinat et les images de son véhicule dans lequel git un corps sana vie l'attestent. Pendant ce temps, la famille est inconsolable. Le rempart est parti, le baobab tombé.
Dans la foulée, sa famille saisit la justice pour enquêter sur les commanditaires de ce crime. Alors qu’elle est encore sous le choc et ne sachant pas à quel saint se vouer, elle subit encore un autre coup. Quelques jours seulement après l’assassinat de l’illustré disparu, les hommes en uniforme lourdement armés font irruption dans le domicile du défunt où s’organise le deuil pour arracher les orphelins, en vue de les emmener auprès de leur mère, déjà divorcée d’avec leur leur pauvre père Patrick Mushamuka.
Après plusieurs semaines, l'affaire est fixée au Tribunal et le procès débute. Suspects et renseignants passent à la barre. Certains comparaissent à charge et d’autres à décharge. Le verdict tombe. Mais aucun présumé complice n’est condamné. Le criminel court toujours.
Désespérée, la famille approche les autorités judiciaires pour solliciter à son tour la remise du corps de leur frère qui a passé plus de 10 mois à la morgue. C'est alors que la cérémonie funéraire sera organisée. D'abord dans la salle via Nova pour la veillée mortuaire. Ensuite à la morgue de l'hôpital du cinquantenaire pour les derniers hommages. Et enfin à Nyangezi, au Sud Kivu dans son village d’origine pour l'enterrement.
Deux ans après, la douleur reste intense. La plaie est loin de se cicatriser. L'ADG de New Sotem est dans l'au-delà. Mais son sang ne cesse de réclamer justice tant que les auteurs de ce crime adieux demeureront impunis.
Au moment où on commémore le deuxième anniversaire de son décès, l'État congolais doit encore plus de six millions de dollars américains (6.000.000$) à cette entreprise pour le compte de la construction des stades municipaux et des différentes infrastructures relatives aux IX èmes jeux de la Francophonie. Le paiement des factures de New Sotem par le gouvernement congolais sera une manière d'encourager cette entreprise de droit congolais qui réalise les travaux avec patriotisme à des prix qui défient toute concurrence. A noter qu'à l'occasion de la commémoration de ce deuxième anniversaire, la famille du regretté ADG a annoncé, pour bientôt, le lancement officiel de la Fondation Patrick Mushamuka.
Rédaction
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